Les Grands Scientifiques - Jean-Claude Romand

Publié le par L'Empereur

Jean Claude Romand
"Un de ces jours, je vais apprendre que mon mari est un espion de l'Est.".

Mme Romand.

Condamné le 2 juillet 1996 à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir tué en janvier 1993 son épouse, ses deux enfants, ses parents et son chien avant de manquer son (faux)suicide en mettant le feu à la maison familiale. Faux médecin et faux chercheur à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Romand avait menti pendant 18 ans à toute sa famille :

Ses recherches portaient sur l'artériosclérose, il se dit également l'ami de Bernard Kouchner, de brigitte Bardot ... et de Laurent Fabius ! (voir Elizabeth Cons-Boutboul) Son faux cancer est soigné par le professeur Schwarzenberg. Il avait aussi un tampon et des cartes de visite au nom du docteur Jean-Claude Romand, ancien interne des Hôpitaux de Paris.

Il entrait dans le bâtiment de l'OMS avec un badge de visiteur, circulait en habitué de la bibliothèque où il raflait tout ce qui était imprimé et gratuit. Sa maison débordait de paperasses à en-tête de l'OMS. En grand scientifique, il se devait de voyager à l'étranger ... mais s'arrêtait à l'aéroport de Genève. Là, il étudait quelques jours des guides touristique du pays dans lequel il devait se rendre. Lorsque son "voyage" était terminé, il se rendait dans une des boutiques de l'aéroport, y achetait des cadeaux exotiques. On lui faisait fête, il était fatigué à cause du décalage horaire.

Il a réussi à couronner ses cinq crimes d'un très risqué faux suicide. Il a aspergé d'essence les cadavres de sa femme et de ses enfants, a mis le feu et avalé une dose mortelle de barbituriques. Mais il a allumé l'incendie au grenier à 3 h 45: pour que cela se voie, quelques minutes avant le passage des éboueurs. Un plan machiavélique pour frôler la mort. Ce qui fonctionna à merveille, après un coma de quelques jours. Et le suicidaire imaginaire a même récidivé en prison. «J'avais décidé de me pendre le 1er mai 1993, jour anniversaire de mon premier “Je t'aime” à mon épouse.» Il a expliqué aux psychiatres que le suicide de Pierre Bérégovoy l'avait arrêté dans son élan. Vexé qu'on ait pu lui voler la vedette. (l'Express - lire l'article)

Voir aussi :

Brigitte Boisselier, le docteur Godard, Elena Ceaucescu, Trofim Lyssenko, Elizabeth Cons-Boutboul

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